Stevia est un genre de la famille des Asteraceae. Il représente 150 à 200 espèces d'herbes aromatiques ou d'arbrisseaux dont quelques unes d'entre elles contiennent des édulcorants naturels.
Il existe plus de 150 espèces de Stevia. Stevia eupatoria et Stevia rebaudiana sont
du net
Édulcorant [modifier]
Article détaillé : Stevia rebaudiana.
L'utilisation de la plante comme édulcorant trouve son origine en Amérique du Sud. Pendant des siècles, les Guarani du Paraguay et du Brésil ont utilisé la Stevia, principalement l'espèce Stevia rebaudania qu'ils appelaient "ka'a he'ê" (l'herbe sucrée), comme sucre et dans des breuvages médicinaux. Les feuilles de cette espèce ont un pouvoir sucrant de moyenne 45 fois supérieur à celui du saccharose[1].
Les extraits de la feuille ayant un pouvoir sucrant très supérieur au sucre, cette plante a attiré l’attention des chercheurs. La plante a montré un potentiel pour traiter l’obésité[2] et l’hypertension[3][4]. De plus, elle a un effet négligeable sur l’augmentation de glucose dans le sang et a même démontré une capacité à diminuer l'intolérance au glucose[5]. La plante peut donc fournir un édulcorant compatible avec les régimes pour diabétiques et les régimes hypoglycémiques.[6]
Selon Le Figaro, les extraits de stévia prendront, d'ici environ 5 ans, 25% du marché mondial des édulcorants. L'entreprise Chocolat Villars en Suisse a lancé la première tablette de chocolat à la stévia[7]. Dans le secteur des boissons, Coca-Cola a reformulé le Fanta Still (avec 30% de sucres en moins) pour intégrer le Truvia (marque commerciale de Cargill pour un mélange de rébaudioside A et d'érythritol) [8]. La société suédoise Liv Natur a lancé son Liv Maté, thé glacé aromatisé à l'extrait de stevia. Eckes-Granini en a fait de même avec Rea et Joker. En France, Phare Ouest a décliné son Breizh Cola, appelé à juste titre Breizh Cola Stévia[9].
Controverses [modifier]
Cependant, des controverses politiques et médicales (certaines populations sud-américaines lui conféraient des vertus abortives) ont limité sa disponibilité dans de nombreux pays, dont les États-Unis qui l’ont d’abord interdite dans les années 1990, jusqu’à ce qu’elle soit présentée comme complément alimentaire. Les extraits de la plante sont très utilisés au Japon. En 2008, The Coca-Cola Company/Cargill et PepsiCo/Whole Earth Sweetener ont reçu de la Food and Drug Administration, l'autorisation d'utiliser du rébaudioside A dans leurs produits ainsi que l'autorisation de commercialiser des extraits de stévia en poudre, respectivement : le Truvia et le PureVia.
Une forme purifiée en poudre extraite de la stévia, le rébaudioside A (97 % minimum), est agréée en France en tant qu'additif alimentaire depuis le 6 septembre 2009 par l’AFSSA (Agence française de sécurité sanitaire des aliments)[10]. L'arrêté interministériel du 8 janvier 2010, publié le vendredi 15 janvier 2010 au Journal Officiel, l'autorise comme édulcorant de table et permet notamment son incorporation dans les produits minceurs (de type substituts de repas) et les préparations alimentaires de régime destinées à l'hôpital. L'arrêté augmente aussi sensiblement les quantités de rébaudioside A utilisables dans les préparations[11].
L'Autorité européenne de sécurité des aliments émet à son tour le 14 avril 2010 un avis favorable pour l’utilisation de différents extraits purifiés de stevia, les glycosides de stéviols (stévioside, dulcoside A, rubusoside, steviolbioside, rébaudioside A, B, C, D, E et F), en tant qu’additifs alimentaires, et fixe une dose journalière admissible pour ces glycosides de 4 mg/kg poids corporel par jour. Cela correspond à la DJA précédemment établie par le JECFA, comité international mixte d'experts sur les additifs alimentaires FAO/OMS[12].
mais selon l'origine de la culture le pouvoir sucrant généralement observé est de 100 à 300 plus sucré que le sucre d'origine canne.